Le Hameau et vos hôtes

Lorsque nous avons découvert ce lieu en 1981, au bout d’un chemin improbable, partiellement noyé dans les buissons, gardé par quelques vaches l’été, nous l’avons acheté en un quart d’heure. Juste le temps d’entrevoir l’harmonie qui pourrait un jour en émaner, et sans réaliser qu’il faudrait… 23 ans de travaux, 23 000 heures de travail pour parvenir à le restaurer.

Nous avons pris le temps de nous imprégner de l’atmosphère du pays, de l’endroit. Nous avons réuni, au fil du temps, des matériaux anciens. Nous avons ramassé des pierres. Nous avons coupé un à un des milliers de buissons qui envahissaient les prés. Nous avons essayé d’entendre ce que le lieu voulait nous dire. Et nous avons rebâti, sans ajouter un mètre carré à la surface d’origine.

C’était une ferme : nous y avons conservé étable, grange, ainsi qu’une petite activité agricole. Elle était noyée dans une végétation envahissante, nous l’avons ouverte sur la vallée, sur l’espace, sur le monde : sur vous qui aurez envie d’y venir vous y ressourcer.

C’était un hameau où vécurent -chichement- trois foyers : nous y avons reconstruit trois logements, dont le mien. Le four à pain, commun, fonctionne encore, et la fontaine coule à nouveau dans ce qui est devenu au fil des ans un vrai jardin fleuri en toutes saisons.

 

Vous trouverez ici quelques chantiers mis en œuvre pour votre confort.

 

 

 

Le hameau

Si vous aimez le calme, la discrète agitation d’une nature bien vivante, l’harmonie d’une construction avec son environnement, le confort, la chaleur de matériaux traditionnels, l’ordre d’un grand jardin entretenu, lézarder au bord d’une piscine bercé par le bruit de l’eau et admirer le ciel étoilé, venez à L’Athanor, vous serez ici des hôtes comblés.

 
Le hameau est situé sur une propriété de 19 ha, il est entouré de prés et de bois, entretenus par mes soins, et celui de nos « partenaires » à quatre pattes, vaches (Io et sa fille Madeline) et notre âne Téo.
 
 
 
 
Adossé à un des premiers contreforts des Alpes, il domine la plaine de la Valdaine, et fait face, au loin, au Massif Central. Le chemin d’accès est en impasse.
 
 
 
 
 
 

Les espaces privatifs et communs

L’ensemble des aménagements a été conçu de telle façon que chaque foyer dispose d’un espace privatif qui n’interfère nullement avec celui des autres, l’espace commun de la piscine étant situé un peu à l’écart sur une terrasse ancienne.

Quelques marches conduisent autour d’un bassin aux formes libres entouré de plages qui permettent à chacun de trouver un coin qui lui convienne. Un mobilier adéquat vous y attend.

Deux salles communes sont à votre disposition: l’une comporte un billard américain, une carte de randonnée murale et de la documentation touristique, l’autre dispose d’un piano et d’une table à jouer aux cartes ou travailler sur un ordinateur (prise réseau disponible) : cette pièce est dédiée à des activités calmes… Vous aimerez vous y retrouver au frais lors des chaudes journées d’été… et même un temps maussade apparaîtra sous un jour souriant.

 

 

Vos Hôtes

 

Yves

Mars 1981, mars 2021… Qu’y a-t-il de commun entre le jeune homme de 22 ans qui a acheté

l’Athanor en ruine en un quart d’heure, et l’homme mûr d’aujourd’hui qui y réside toujours ? Le fil rouge, c’est la restauration du lieu et de son environnement, pour en faire le lieu vivant et accueillant qu’il est redevenu. Je raconte volontiers avoir vécu plusieurs vies, professionnelles, personnelles, sans changer de lieu, ce qui est l’inverse de ce que font la plupart d’entre nous. Ce parcours singulier m’a donné des racines choisies, mais a fait de moi un citoyen du monde, ouvert sur la diversité des macro-problématiques auxquelles nous sommes désormais brutalement confrontés.

Outre l’indispensable opiniâtreté nécessaire pour tenir sur la distance d’une vie, c’est l’expérience de l’amour reçu en retour de celui donné aux bâtiments, aux végétaux, aux animaux, et bien sûr, aux personnes qui m’ont accompagné, qui a nourri mon parcours.

J’ai aujourd’hui à cœur, à vous qui viendrez nous visiter, de vous faire partager le fruit de ce long voyage passant d’un siècle à l’autre : puissiez-vous y trouver ressourcement, plaisir, inspiration…

 

Pierre

Arrivé à 28 ans à l’Athanor suite à un improbable concours de circonstances, accueilli par une salamandre sur le pas de la porte, cet homme rugueux, sans concession, a posé là ses valises après des années de nomadisme. D’abord témoin critique, il s’est laissé ensorceler par le charme des lieux au point d’en acquérir un bâtiment et de le restaurer intégralement, au prix de trois années de travail acharné, dans un strict respect des règles de construction du bâti ancien. Avec sa compagne Catherine, ils ont emménagé en décembre 2020 à l’Athanor avec William, clôturant ainsi une année, et une décennie, si riche en bouleversements pour eux.

Cette nouvelle étape vient couronner pour Yves ce projet de retour de la vie sur le lieu, et pour Pierre jalonne un parcours qui lui offre désormais de larges pages blanches.

 

Ensemble, nous ferons tout notre possible pour faire de votre séjour une expérience marquante et… addictive, si l’on en juge par le nombre de nos hôtes qui nous font confiance : on vous aura prévenus !

 

À très bientôt , janvier 2021

 

 

Développement durable, on en cause tant, qu’ici on en rit…

…un peu jaune, car c’est il y a bien longtemps qu’il aurait fallu s’en préoccuper et faire, plutôt que d’en parler…
Ici, l’écologie, c’est le passage d’un engagement idéologique de toujours à des actes concrets et quotidiens, à un mode de vie où on paie de sa personne pour défendre ses convictions et accéder néanmoins à un confort tant matériel qu’idéologique : celui du respect de soi-même… et de l’univers qui nous a vu naître et à qui nous devons tout.

 

Mais c’est également :

Se chauffer au bois pour l’habitation principale, bois coupé sur place depuis 36 ans, et brulé dans des inserts (locations) ou dans une chaudière à haut rendement énergétique (habitation principale).
Isoler les bâtiments de mieux en mieux au fil des reconstructions.
Concevoir un mode d’exploitation de la propriété qui supprime tout apport chimique d’engrais ou de désherbant : pâturage croisé avec fauche du meilleur fourrage, et nettoyage mécanique des surfaces, respect du confort des animaux et de leurs besoins : ceux-ci, en retour, fument les terrains et contribuent à leur équilibre biologique.
Restriction de l’usage des produits phytosanitaires à un niveau quasi-nul, par
l’apport suffisant aux végétaux d’humus, produit par la décomposition du compost et du fumier des animaux ; non traitement des arbres fruitiers.
Traitement de l’eau de consommation aux Ultra-violets : aucun additif.
Traitement de la piscine au sel : pas de rejet toxique dans l’environnement, usage de chlore chimique réduit au minimum (hivernage).
• Puis par le biais d’un adoucisseur d’eau, diminution d’environ 60% de l’usage des détergents, et suppression totale des anti-calcaires et assouplissants , préservation de l’installation et des machines  : plus grande durabilité et diminution des dépenses d’entretien.
Limitation de la consommation d’eau grâce aux éco-douchettes : 50% d’eau économisée sur les douches sans diminution sensible du confort, avec l’économie correspondante pour la chauffer.
Usage des boules de lavage (90% de réduction de la consommation résiduelle de lessive).
Systématisation des éclairages moyenne ou basse consommation, sauf rares exceptions liées à un très faible usage ou à des considérations esthétiques.
Distribution de l’ADSL par câbles, au lieu du WIFI dont les rayonnements ont été récemment mis en cause par la pourtant prudente Agence Française de sécurité sanitaire et environnementale (15/10/09).

Au final, rien de révolutionnaire, juste du bon sens et du respect du vivant…
Également, sur le plan personnel, toute une approche écologique des questions de la « bonne » santé. À ce titre, vous trouverez sur place, en la personne d’Yves, une possibilité d’écoute et de relaxation au travers de massages énergétiques holistiques.

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